Lionel Garcin : saxophone soprano

Lors de cette résidence, Lionel Garcin prévoit d’enregistrer un solo, au saxophone soprano avec quelques compositions et des pièces improvisées stimulées par la pratique de l’improvisation danse-musique, ainsi que par le travail autour des oiseaux et de leur milieu (travail engagé depuis une vingtaine d’années et mis en jeu dans le projet « la grande volière »).
L’envie est venue d’une façon de considérer l’instrument comme étant organologiquement analogue au syrinx des oiseaux, c’est à dire, dans certaines conditions, un double tuyau. En repartant de la logique propre à l’instrument lui-même, c’est une tentative de retrouver un geste coloré par ce que l’on peut percevoir des chants d’oiseaux : du cri à la mélodie (bien souvent diphonique) en passant par le foisonnement des timbres, les sons quasi électroniques, la dialectique du silence et de la densité sous-tendue par une organicité du rapport au temps et à l’espace.