Journées Electriques 2015 > Les évènements

Pages électriques

Christelle Sery

Programme :
Alison, Le train de la vie V, Lin-Ni Liao
Strates, Karl Naegelen
Quattro Nudi, Marco Momi
Ricercare a 11, Frédéric Pattar
Three elec­tric crea­tu­res, Andrea Agostini

« Imaginons qu’il soit pos­si­ble pour un ins­tru­ment comme pour une per­sonne d’échap­per à ses dé­ter­mi­nis­mes pour créer de nou­vel­les lignes d’exis­tence et d’expres­sion - le temps d’un concert.
Imaginons aussi des formes d’écri­ture à des­ti­na­tion d’un ins­tru­ment dont la tra­di­tion musi­cale est cons­ti­tuée prin­ci­pa­le­ment d’ora­li­té, de recher­ches empi­ri­ques, de machi­nes et de per­son­na­li­tés sin­gu­liè­res.Retour ligne auto­ma­ti­que
Explorons tous les para­mè­tres du son : hau­teur, ampli­tude, temps, spec­tre, et per­ce­vons des effets de masse et de tex­tu­res, de temps dif­fé­rés.
Avec l’aide de com­po­si­teurs d’aujourd’hui, nous expé­ri­men­tons de nou­veaux che­mins. Dans la musi­que d’Andrea Agostini, il y a tou­jours une mé­moire de rock’n’roll, qui appa­raît ici d’autant plus avec la gui­tare élec­tri­que... Avec les Strates de Karl Naegelen, les gestes d’inter­prète et "d’ins­tru­ment" se mê­lent et se trans­for­ment. La jumelle "élec­tro­ni­que" arrive comme un pay­sage ou une ombre avec les piè­ces de Lin-Ni Liao et Marco Momi. Enfin, Frédéric Pattar dé­ploie une mé­ta­phore du phé­no­mène phy­si­que de ré­chauf­fe­ment des cir­cuits élec­tri­ques (effet joule) avec Ricercar a 11, que je serai seule à jouer... »

Christelle Séry
1er prix des clas­ses de gui­tare de CNSM de Paris. Diplômée de musi­que de cham­bre et péda­go­gir. Guitariste de l’Ensemble Cairn, elle se pro­duit aussi avec L’Ensemble Intercontemporain

"De ter­ri­toi­res pré­sents en pro­jec­tions de mira­ges"
créa­tion com­mande du GMEA

David Lataillade
, Guitare éléctrique spa­tia­li­sée, dis­po­si­tifs électroacoustiques

L’oeuvre a pour point de départ le désir de sortir du couple tra­di­tion­nel ampli­fi­ca­teur / gui­tare électrique qui, pour David Lataillade, tasse et atro­phie le son en le res­ti­tuant dans son ensem­ble depuis une source très typée. Le haut-par­leur n’a plus un simple rôle d’ampli­fi­ca­teur. Il est uti­lisé comme un outil de fabri­ca­tion et d’écriture d’espa­ces. Le musi­cien expé­ri­mente un sys­tème qui dis­so­cie le spec­tre de l’ins­tru­ment sur plu­sieurs points de dif­fu­sion, afin de pou­voir ouvrir un large espace à sa richesse har­mo­ni­que. L’espace est pensé comme un maté­riau même de l’écriture. Pour l’abor­der il est asso­cié à des volu­mes qui cons­ti­tuent des géo­gra­phies.

Le Festival Why Note (Dijon), Les
Centres natio­naux de créa­tion musi­cale Césaré de Reims, La Muse en Circuit en île de France, le GMEA d’Albi se sont asso­ciés pour co-pro­duire ce concert et passer des com­man­des à de jeunes com­po­si­teurs d’aujourd’hui pour expé­ri­men­ter de nou­veaux che­mins pour enri­chir le réper­toire de la gui­tare électrique.

http://chris­tel­le­sery.fr

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